LA VIE DE SAINT GEORGES LE VICTORIEUX

Tous les parents souhaitent donner à leur enfant les moyens de s’améliorer et d’avoir une vie heureuse. L’enfant prend exemple sur les personnes qui l’entourent et, bien souvent, il s’inspire des héros qu’il rencontre dans les livres. Les histoires qui le marquent le plus sont celles qui sont tirées de la vie réelle, et parmi elles, les plus belles sont les vies de saints.
Cette série réunit des vies de saints chrétiens, racontées avec talent par des écrivains pour les enfants. En lisant ces livres à votre enfant, vous lui donnez de magnifiques exemples d’amour et de bonté qui l’aideront à devenir meilleur et à être heureux. Ces temps de lecture partagée resteront dans sa mémoire et constitueront de merveilleux moments d’échange pour toute la famille.

Deux séances de lecture à voix haute.

Quelle vie aimerais-tu avoir ? Une vie heureuse, bien sûr ! On est heureux quand on est entouré d'amour et que l’on répand autour de soi l'amour et la joie. Quand notre cœur est rempli de bonté et d'amour, cela signifie qu’il est ouvert à Dieu, car tu le sais, Dieu est amour !

Après la résurrection du Christ, lorsque les apôtres ont commencé à annoncer l’Évangile, de plus en plus de gens sont devenus chrétiens, parmi lesquels certains étaient de simples habitants de villes et de villages, et d’autres, des nobles et des rois.

Toutefois, la plupart des hommes étaient païens. Ils croyaient encore à leurs dieux imaginés et leur offraient de généreux sacrifices, leur attribuant des qualités : la ruse, la malice, la férocité.

Les prêtres des dieux païens détestaient les chrétiens et montaient les gens contre eux. Les chrétiens étaient persécutés, c’est pourquoi ils cachaient leur foi, la vivant clandestinement. Rester fidèle était mortellement dangereux. Comment pouvaient-ils être heureux ?! Pourtant, les chrétiens étaient joyeux, bons et fidèles, une joie paisible régnait dans leurs familles. Pourquoi ? Parce que le vrai bonheur, la véritable joie est dans l’amour divin, dans la communion avec Dieu. Et cette joie, personne ne peut nous la ravir !

Trois siècles après la résurrection du Christ, l’empire romain était gouverné par l’empereur Dioclétien. À cette époque, en Cappadoce, dans une riche et illustre famille, naquit un petit garçon : Georges. Son père s’appelait Géronte, sa mère Polychronie. Géronte étant un chef militaire, Georges reçut une brillante éducation. Il aimait l’art militaire, cet héritage qu’il avait reçu de son père. Sa mère, qui était chrétienne clandestinement, lui donna une éducation chrétienne. Georges avait beaucoup d’amis car il savait se lier avec les enfants de familles aisées comme avec les plus pauvres. Il avait une particularité de caractère : s’il avait promis quelque chose, il tenait toujours sa parole et remplissait sa promesse. Il était honnête et, ne mentait jamais parce que son cœur appartenait au Christ.