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Une Mosaïque Forestière et Agricole

Le domaine de Solan est composé de 40 hectares de forêt et 20 hectares de terres cultivables. Cette diversité lui donne une grande beauté et une richesse naturelle, malgré la pauvreté des sols. Elle a permis le choix d’une polyculture biologique :  Le désir des  sœurs est de vivre en synergie avec la terre, lui prodiguant leurs soins et en tirant leur subsistance, dans une harmonie respectueuse de la nature et de sa biodiversité.

Cliquez ici pour télécharger "Inventaire entomologique des 5 ha du vignoble en 2015"

L’agriculture biologique est pratiquée sur le domaine depuis l’arrivée de la communauté,en 1992, et est certifiée par Ecocert-SAS (32600 L’Isle Jourdain).

 

Le Monastère de Solan, une Mosaïque Forestière et Agricole

 

La terre est enrichie, au besoin, par apport de fumier, et, dans certains cas, de marc de raisin composté. Les méthodes de désherbage sont mécaniques. Pour lutter contre les maladies de la vigne " mildiou, oïdium… ", seuls sont utilisés le soufre et le cuivre, à doses contrôlées, toujours associés à des extraits de plantes (tisanes, purins…) ou à des roches broyées. Contre les maladies du bois, la vigne  est ensemencée avec une souche de champignons  antagonistes (trichoderma) qui détruisent les nuisibles, sans attaquer le bois du cep.

« Mieux vaut prévenir que guérir ».

La biodiversité contribue à la bonne santé des cultures : l’environnement forestier, une haie variée en bordure de parcelle sont une invitation permanente pour des oiseaux et certains insectes, qui sont eux-mêmes des prédateurs utiles. Ces précieux collaborateurs rendent des services et contribuent à donner au domaine la beauté qui naît de la rencontre consciente des activités humaines et des richesses naturelles.

La Vigne

"Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile, il la bêcha, l’épierra, il y planta un cépage choisi. Au milieu il bâtit une tour. Il y creusa même une cuve…" (Isaïe 5, 1-2)

C’est à l’école des grands vins de Bourgogne, région française où tout se joue sur la parfaite maîtrise du terroir, que les Sœurs se sont spontanément retrouvées. Le domaine de Solan, situé sur le contrefort oriental du massif cristallin des Cévennes, et sur l’anticlinal nord de la rivière de la Tave, présente une succession de roches-mères, sur des largeurs de 5 m à 50 m, avec des pentes pouvant atteindre 45°. Une succession de sols aussi rapprochés peut difficilement être cartographiée et les cartes géologiques ne donnent que des approximations  telles : « sols variables, marneux ou calcaires », «sols sableux, sur grès calcaire ou acide ».

Un important travail, sur le terrain, a donc été réalisé par les sœurs pour déterminer des micro-parcelles correspondant à la juste nature du sol.

Ayant ainsi délimité quatre terroirs principaux, sur les cinq hectares déjà plantés en vieilles vignes (de trente-cinq à quarante-cinq ans, réparties en quatre cépages) auxquels s’ajoutent aujourd’hui trois hectares de nouvelles plantations introduisant trois nouveaux cépages, on retrouve, pour les vendanges (faites à la main, en petites caisses) comme pour la vinification effectuée en cuves séparées, un traitement par micro parcelles des cépages et des terroirs.

Après avoir vinifié pendant quelques années dans des locaux de fortune, nous avons bâti une cave vinicole, en blocs de pierres du « Pont du Gard », conçue dans un souci de construction saine et écologique, et qui permet que la vinification et l’élevage se fassent dans de bonnes conditions, obtenues naturellement : les chais sont semi-enterrés, et il n’y a pas de dalle de béton sous les barriques, créant un équilibre thermique et hygrométrique optimal pour l’alchimie du vin.

Afin de répondre à la diversité de nos terroirs, nous pratiquons des micro-vinifications, vinifiant les cépages et les différentes parcelles à part, pouvant ainsi adapter la durée de cuvaison à chaque cuve.

Se démarquant des vins de pays d’Oc qui s’orientent aujourd’hui de plus en plus vers les vins de cépage, Solan reste dans la tradition bourguignonne des moines « dénicheurs de terroirs »  et travaille toujours en assemblage :  chaque assemblage correspond à une cuvée et est porteur d’un « esprit » , et les proportions des différents cépages en sont définies chaque année en fonction du millésime.

Les Autres Cultures

Un jardin potager-vivrier : La communauté cultive un jardin de légumes et d’arbres fruitiers, jardin étudié à l’ancienne, pour l’autoconsommation des habitants de Solan. Des haies composites y ont été plantées en bordure, des terrasses ont été créées et l’eau vient du forage du monastère. Le jardin permet la réalisation de notre grand souhait d’obtenir le maximum d’autonomie alimentaire, en protégeant la nature et sa biodiversité.

Les Vergers : Les arbres fruitiers sont une production traditionnelle de la région du Nord du Gard, et, en s’installant sur la propriété, le Monastère a trouvé de nombreux cerisiers, abricotiers, figuiers, auxquels s’ajoute, dans la forêt, un petit hectare de très anciens châtaigniers (plantation estimée plus de quatre cents ans). Les fruits sont récoltés et transformés en confitures. Pour renouveler les vergers, la communauté a planté des abricotiers (Bergerons, Polonais et Flavor-coat) bien adaptés au terrain et propres à la confiture et d’une trentaine de figuiers dans les zones faciles à irriguer. De nombreux cognassiers sont placés dans les haies fruitières, et un verger de fruits diversifiés complète cet éventail.

L'oliveraie : Une petite oliveraie d’une centaine d’arbres a été plantée en 2005-2006 destinée à la production d’huile et d’olives de table, destinées d’abord à l’autoconsommation puis à la vente.

Développement durable : la restauration de la forêt

Dès 1996, les Sœurs se sont attelées au travail de restauration des 40 hectares de bois et landes. Il s’agit principalement de transformer peu à peu le taillis vieillissant en futaie jardinée. Le but est de faire de la forêt de Solan : une forêt nourricière (récoltes de châtaignes et de bois de chauffage), une forêt de protection (face à la sécheresse estivale et aux intempéries de l’automne, elle assure la protection des sols et un réel équilibre de la biomasse) et une forêt conservatoire (plusieurs espèces rares de la faune et de la flore ont été répertoriée dans la zone humide et nous faisons partie du réseau Natura 2000 ).